PME émergente GoMaterials fête ses trois ans d’activité
Nous sommes très fiers d’annoncer que le 30 avril prochain marquera notre troisième année d’activité de notre PME. Il n’est pas facile d’établir une entreprise en démarrage, surtout quand les chances sont contre nous. Mais quand on pense au fait que 30 % de ces entreprises échouent en moins de deux ans, et à plus forte raison lorsque les fondateurs ont moins de 30 ans, nous trouvons qu’on a de quoi se réjouir!
Pour souligner l’occasion, nous avons décidé de poser quelques questions aux fondateurs afin de connaître leur expérience jusqu’à présent. Avant tout, voici les fondateurs!
Et voici ce qu’ils avaient à dire sur leur parcours et le lancement de la PME GoMaterials.
1. Quels ont été les plus grands défis auxquels vous avez été confrontés au cours des trois dernières années?
Marc : Démarrer l’entreprise a été un grand défi pour nous. À l’époque, il y avait tant de choses à apprendre, et nous en avons d’ailleurs beaucoup appris! Au tout début, nous avons mis trop de temps et d’argent à développer une boutique en ligne complexe que nos clients n’utilisaient pas. Nous nous sommes donc vus obligés de nous éloigner du projet initial et de développer un véritable PMV (produit minimum viable) devant être testé et modifié sans cesse en fonction des commentaires que nous recevions. Ceci nous a permis de modifier avec succès l’expérience du consommateur et de gagner rapidement du terrain.
Shireen : Il a fallu faire face au caractère saisonnier de notre secteur d’activité au Canada. Nous avons compris très tôt que nous devions rapidement percer un marché qui est opérationnel toute l’année. Nous avons donc étendu nos activités à la Floride en 2019, année qui fut pour nous une véritable expérience d’apprentissage. Je dirais que nous avons enfin surmonté la plupart de ces défis et sommes bien mieux préparés à pénétrer d’autres marchés.
Michael : Recruter du personnel en vue d’agrandir notre équipe d’étoiles n’a certainement pas été facile. Notre PME a connu un début un peu différent de la plupart des entreprises en démarrage. Les fondateurs se sont associés avant même que l’idée naisse. Je pense que cela, en soi, en dit long sur notre réussite. Vous pourriez bien avoir l’idée du siècle, mais sans une bonne équipe autour de vous, vous n’irez sans doute pas très loin. Les premiers employés qui se joignent à votre équipe comptent parmi les plus importants, car c’est eux qui bâtiront, avec vous, non seulement votre entreprise, mais aussi votre culture organisationnelle.
2. Quelles leçons importantes avez-vous retirées de votre expérience?
Marc : La confiance est essentielle en milieu professionnel. Savoir que l’on peut compter sur le soutien indéfectible de son équipe aide à motiver les employés à prendre des risques et à essayer de nouvelles choses. Par exemple, une relation de confiance entre l’équipe des opérations et celle des ventes est importante, car elle a un impact sur la conversion des clients. Si l’équipe des opérations en est une sur laquelle on peut compter pour mener à bien le travail, l’équipe des ventes sera plus confiante et davantage enclin à redoubler d’efforts pour conclure une vente.
Shireen : J’ai appris assez rapidement que le mot « parfait » n’existe pas dans le contexte d’une entreprise en démarrage. J’ai dû apprendre à accepter le chaos lié à l’entrepreneuriat et la présence de l’imperfection pour pouvoir démarrer les choses. J’ai également appris l’importance de recourir à des conseillers et à des mentors. Bref, mon conseil est le suivant : restez toujours à l’écoute, même si vous n’êtes pas toujours d’accord avec ce qui est dit, car il y a de fortes chances que votre opinion changera. En fin de compte, fiez-vous à votre instinct, car c’est vous qui connaissez votre entreprise mieux que n’importe qui.
Michael : Soyez débrouillard! C’est en fait l’une des valeurs fondamentales de notre PME. Vous n’avez pas besoin d’un gros budget ou des logiciels les plus sophistiqués pour faire avancer les choses! Faites preuve de créativité et vous obtiendrez de GRANDS résultats!
3. Marc, comment fais-tu pour répondre aux besoins des clients?
Je m’identifie profondément à nos clients, car j’ai été à leur place pendant plus de 10 ans. En effet, j’ai été propriétaire d’une entreprise d’aménagement paysager et j’ai donc vécu beaucoup des maux de tête auxquels ils sont sujets. De plus, mon rôle actuel me permet de parler aux clients au quotidien, et je ne rate jamais l’occasion de comprendre comment GoMaterials peut mieux les servir.
4. Shireen, quelle a été votre stratégie de marketing pour stimuler la croissance?
Nos principaux objectifs en matière de marketing ont toujours été d’attirer le plus de clients potentiels possible et d’établir la confiance et la crédibilité auprès de notre clientèle. Tout ce que nous faisons sur le plan marketing est motivé par ces objectifs. Ce qui a le mieux fonctionné avec notre public cible est la communication personnalisée. Les campagnes de publipostage électronique et les salons professionnels ont été nos stratégies de marketing les plus efficaces jusqu’à présent, mais nous sommes toujours à l’affût de nouvelles façons d’accroître la sensibilisation et l’engagement.
5. Michael, comment fais-tu pour adapter continuellement la PME au marché?
L’écoute est l’un des aspects les plus importants de l’adaptation de votre entreprise au marché et de la découverte de nouvelles occasions. Vous devez poser des questions à vos clients et à votre équipe, et les écouter. Ils ne vous diront peut-être pas toujours ce que vous voulez entendre, mais cette écoute est indispensable à la prise de décisions d’affaires.
6. Qu’auriez-vous aimé savoir lorsque vous avez démarré la PME?
Marc : J’aurais vraiment aimé connaître un programmeur ou savoir comment coder. Trouver un directeur des techniques informatiques a été une tâche ardue et fastidieuse, mais en tant qu’entreprise investissant dans la technologie, nous voulions à tout prix confier ce mandat à une personne hautement qualifiée. J’aurais également aimé connaître le niveau d’expérience dont une personne a besoin pour développer une pile technologique, de la base de données à l’interface utilisateur, car cela aurait facilité le processus d’embauche.
Shireen : J’aurais aimé savoir qu’il fallait d’emblée développer un PMV simple et peu coûteux, puis effectuer des tests immédiatement. À quoi bon investir beaucoup de temps et d’argent dans un produit ne sachant pas si les clients s’en serviront? Nous aurions dû nous demander « quel est le besoin auquel nous répondons? », puis « que pouvons-nous faire dans les jours qui suivent pour déterminer s’il s’agit d’un besoin réel? » C’est un excellent exercice qui vous permettra d’établir le niveau de simplicité que devra comporter votre PMV.
Michael : J’aurais aimé savoir qu’il ne faut pas perdre de temps à essayer de perfectionner les choses. « Être à l’aise dans le malaise », voilà ce que devrait être la devise de tout entrepreneur. Je sais maintenant que dans une entreprise en démarrage, les décisions ne sont jamais basées à 100 % sur des faits, puisqu’il y a toujours un certain degré d’incertitude. C’est ce que j’appelle des « décisions instinctives fondées sur les faits ». Si votre instinct vous dit d’aller de l’avant avec une idée et que celle-ci repose sur des faits, allez-y.
7. Avez-vous des conseils à donner aux jeunes entrepreneurs qui souhaitent étendre leurs activités?
Marc : Fixez des objectifs réalistes, travaillez fort et soyez patient. Nombreux sont les entrepreneurs qui entendent parler de gens ayant connu un grand succès du jour au lendemain et qui pensent qu’ils pourront à leur tour proposer un nouveau produit ou service qui fera fureur. La réalité est qu’il faut beaucoup de travail et beaucoup d’essais et d’erreurs avant de voir des résultats. Commencez par établir une petite base de clients potentiels, puis développez un PMV en fonction de celle-ci. Recueillez ensuite les commentaires de ces clients en vue de créer un produit qui saura les fidéliser. Ce n’est qu’à ce moment-là que votre entreprise connaîtra une croissance soutenue.
Shireen : Cela dépend de la phase dans laquelle se trouve votre entreprise, mais si vous êtes au début de votre parcours, je pense qu’il faut espérer « échouer rapidement », comme le veut le dicton. Idéalement, il s’agirait d’un échec rapide et peu coûteux. Vous devrez adapter votre produit/service/positionnement à de nombreuses reprises au début, jusqu’à ce que vous trouviez votre véritable proposition de valeur. Dans cette optique, faites tout votre possible pour minimiser le temps et l’argent qu’il vous faudra pour y parvenir.
Michael : Les actes sont plus éloquents que les mots. Il est facile de parler de tous ses projets en tant qu’entrepreneur, mais les réaliser est une tout autre affaire. Il faut clairement définir ses objectifs et la manière dont la réussite sera évaluée, puis faire le nécessaire pour les atteindre. Il ne s’agit pas de toujours faire les choses correctement. L’important est de faire ce qu’il faut, puis de déterminer si cela vaut la peine d’aller plus loin. Limitez le temps que vous consacrez à votre stratégie avant de passer à l’action.
Merci à tous ceux qui ont soutenu la PME GoMaterials jusqu’à présent. Nous ne faisons que commencer!
***
Pour en savoir plus sur notre parcours, vous pouvez écouter notre plus récente entrevue balado avec le fondateur, Marc Elliot.
Découvrez les dernières tendances en paysagement prévus par le PDG de la PME GoMaterials en 2022.